
La fenêtre est moite, elle aussi elle a peur.
Tant de pression dans la pièce, tant de tensions. Le temps dense pèse sur les murs, dégouline. Tout est tordu.
Ça n’a pas de sens, cette angoisse, ce faux vide qui paralyse l’espace.
Mais la sueur noie les draps, et c’est l’éveil.
Le noir, le cœur emballé. L’horreur du cauchemard qui rejoint pendant quelques fractions de secondes la réalité.