
Peau contre peau, les fragrances douces et chaudes prenaient des parfums exotiques. Les mains tièdes, courant sur son dos, des airs d’exploratrices, d’aventurières bienfaisantes.
Les pressions, les effleurements, les insistances la rendait belle. La faisait se sentir de plus en plus belle, de plus en plus aimable. Comme une oeuvre qui serait lentement peaufinée, par petites touches, complétée, reprise là où étaient les lacunes, elle devenait entière, pleine d’une énergie rare et précieuse, pleine de l’envie d’apprendre tout ce qu’elle ne savait pas, de voir tout ce qu’elle n’avait pas vu, de vivre tout ce qu’elle n’avait pas encore vécu.
Sur sa peau encore, l’odeur de l’huile. Sous son bonnet, pour affronter l’hiver, des rêves comme elle souhaitait aux autres.